Accéder à la volonté des personnes âgées en fin de vie : Regards croisés sur les directives anticipées Fr En

Résumé Fr

Si la fin de vie n’est pas propre aux personnes âgées, ces dernières sont objectivement et statistiquement davantage concernées que le reste de la population par cette période qui précède la mort et qui est souvent médicalisée. Or des instruments juridiques spécifiques à la fin de vie – les directives anticipées – ont été imaginés et mis en place afin que la volonté des personnes concernées soit entendue, alors même qu’elles ne seraient plus en mesure de s’exprimer. Une telle faculté d’exprimer par anticipation certains choix concernant la fin de vie est particulièrement intéressante pour des personnes âgées qui, comme toutes autres, peuvent se trouver dans un coma mais aussi, plus que d’autres, souffrir de troubles cognitifs majeurs. Séduisant en apparence, un tel dispositif se révèle pourtant d’une grande complexité tant sur le plan théorique que pratique. C’est sur cet outil et les questions qu’il soulève en général et plus particulièrement s’agissant des personnes âgées qu’une philosophe, un médecin et deux juristes croisent leurs regards.

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