La place minorée des femmes dans les organisations. Exploration d'un facteur explicatif : la culture organisationnelle. Cas d'une entreprise de transport public

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2012

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Marine Ponchut et al., « La place minorée des femmes dans les organisations. Exploration d'un facteur explicatif : la culture organisationnelle. Cas d'une entreprise de transport public », @GRH, ID : 10670/1.piognb


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L’une des causes des inégalités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail est dépistable dans les structures des organisations, qui ne sont pas neutres sur le plan du genre comme on le suppose, mais qui ont été conçues par et pour des hommes. En développant cette théorie et en empruntant à Max Weber le concept de clôture sociale, Sarah Rutherford a théorisé le rapport entre culture organisationnelle et exclusion des femmes. Ses travaux ont abouti à une grille de lecture, qui permet de décrire les manifestations de la culture d’entreprise desservant l’intégration des femmes. En cernant le degré de fermeture d’une organisation à celles-ci, il serait alors possible d’imaginer les leviers pour amorcer un rééquilibrage entre les sexes. Nous avons testé sa grille sur la holding d’un groupe de transport de voyageurs afin de comprendre pourquoi les femmes ne sont pas présentes aux postes les plus hauts de la hiérarchie. Trois axes ont été identifiés comme étant à l’origine de la marginalisation des femmes : la congruence entre les caractéristiques masculines et les attentes sur les postes de direction, la séparation des sphères professionnelle et privée et la culture des longues heures de travail.

Disparities between men and women on the labour market, and in the transport sector in particular, are rooted in the gendered assumptions embedded in organizational structures while they are thought to be gender neutral. Starting from this standpoint and using the Weberian concept of social closure, Sarah Rutherford developed a theory to define organizational culture as a mean of exclusion. In her work, she suggests that we can break down the organisational culture in its constituents and analyse each of them to perceive which ones have a critical impact on women exclusion. Thus, it makes it possible to identify the ways in which aspects of culture act to close off areas of work to women managers, providing useful insights for those who are looking to develop a diversity inclusive culture. We tested this model on the headquarters of a transport company to know why women do not reach the top corporate jobs. Three themes have been identified as being at the origin of women marginalization: masculine hegemony, the doctrine of separate spheres and the long-hours culture.

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