Le bruit qui court : rumeur et contagion dans Deerbrook (1839) de Harriet Martineau

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6 mai 2024

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Marie Duic, « Le bruit qui court : rumeur et contagion dans Deerbrook (1839) de Harriet Martineau », Cahiers victoriens et édouardiens, ID : 10670/1.piulzw


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Résumé En Fr

While Harriet Martineau (1802-1876) made a name for herself with her works dedicated to the transmission and popularisation of knowledge, as was the case of her Illustrations of Political Economy (1834) which brought her an almost overnight fame, in her first novel Deerbrook (1839) she is concerned with yet another form of transmission : that of rumours and of epidemics. This article offers to read conjointly these two phenomena relying on a common principle of contagiousness within the social body, whether it be in a literal, pathological sense in the case of epidemics, or in a metaphorical sense when it comes to rumours. Thus I propose to analyse the epidemic qualities of rumours, and conversely the rumour-like aspects of the epidemic that is to be found in the novel. Furthermore, the idea of transmission, which is central to the novel, echoes Martineau’s position as a committed writer and questions her use of fiction for didactic purposes.

Si Harriet Martineau (1802-1876) s’est fait connaître à travers des œuvres consacrées à la transmission et à la vulgarisation du savoir, comme ce fut le cas avec ses Illustrations of Political Economy (1834), dans Deerbrook, son premier roman, celle-ci s’intéresse à deux autres formes de transmission : la rumeur et l’épidémie. Nous proposons dans cet article de faire une lecture croisée de ces deux phénomènes qui reposent sur un principe de contagiosité au sein du corps social, aussi bien au sens littéral et pathologique dans le cas de l’épidémie, qu’au sens métaphorique pour la rumeur. Il s’agit ainsi d’analyser ce qu’il peut y avoir d’épidémique dans la rumeur, et inversement ce qu’il peut y avoir de « rumoral » dans l’épidémie. Plus avant, le motif de la transmission, central au roman, permet de mettre en abîme et d’interroger l’engagement social de Martineau ainsi que son usage de la fiction à des fins didactiques.

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