Danièle Gouget, se souvient de son quotidien professionnel comme infirmière de secteur psychiatrique au CH Montperrin de 1961 à 1964 puis de 1972 à 2003

Résumé 0

L’informatrice nous raconte les conditions de son embauche en 1961 à Montperrin. Elle détaille la formation qu’elle a suivi en alternance pendant 3 ans et son travail en parallèle dans le Pavillon 1er des femmes, celui des grabataires. Elle décrit une journée type pour les soignants : lever des patientes, ménage des dortoirs, ramassage du linge, préparation des repas livrés par le petit train depuis la cuisine centrale, distribution des médicaments, soins des escarres, pansements. Elle évoque également les activités pour les patientes plus valides qui pouvaient être rémunérées d’un pécule. Pour des raisons familiales, elle quitte Montperrin pour travailler avec son mari puis sept ans plus tard, réintègre l’hôpital. Elle s’exprime alors sur les changements observés : arrivées des agents de services hospitaliers et des aides-soignantes, nouvelle vague de médecins et d’internes avec des pratiques différentes, nouveaux traitements. L’informatrice regrette ces évolutions et change de poste pour travailler de nuit. Elle reste nostalgique de ses débuts à Montperrin et considère qu’avant, la participation des patientes aux tâches quotidiennes favorisait leur insertion dans l’hôpital. Elle reconnaît cependant que les évolutions architecturales (dortoirs transformés en chambre, bains généraux supprimés) ont permis une amélioration de la prise en charge des patients aujourd’hui.