Le tourisme autochtone: un lieu d'expression privilégié pour des formes innovantes de solidarité

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2007

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Sylvie Blangy et al., « Le tourisme autochtone: un lieu d'expression privilégié pour des formes innovantes de solidarité », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.pl6gke


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Aujourd’hui, partout sur la planète, les initiatives de tourisme autochtone se multiplient. Elles s’appuient essentiellement sur des principes de solidarité, d’éthique, d’équité, de responsabilité et de coopération. Comme cet ouvrage le démontre, le tourisme autochtone a permis d’accroître le parc des terres préservées, de recueillir des financements pour les aires protégées, d’accroître le niveau de vie et de redonner confiance, voire fierté, à des sociétés. C’est le cas, par exemple, des Maasaï d’Afrique de l’Est, des Aborigènes d’Australie, des Cofan, des Mapuches ou des Infiernos d’Amérique du Sud. Ce qui caractérise le tourisme autochtone c’est, avant tout, l’accueil conçu, réalisé et géré par des populations qui ont la volonté de maîtriser leur développement et de bénéficier, les premiers, des recettes de cette nouvelle activité économique. Le tourisme y est le résultat de concertation, de discussion, voire de négociation : ses conséquences et son impact ont été pensés et sont évalués et discutés au fil du temps. Les savoir-faire autochtones, les modes de vie, les traditions et les éléments naturels (espaces, peuplements, habitats, espèces) font partie intégrante du patrimoine planétaire commun. Le tourisme alternatif qui se développe chez les peuples autochtones, à forte dimension solidaire, met à jour des expériences, des pratiques, des savoir-faire et des « savoir-être » inhabituels, à la marge d’une mondialisation homogénéisante. Langues, croyances, culture, organisations sociales et familiales, histoire… ces différences permettent-elles de sortir de l’économisme tout en évitant le repli sur soi ?Reste que le modèle économique non économiste du tourisme autochtone existe bel et bien.

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