Photographies métriques

Fiche du document

Discipline
Type de document
Langue
Identifiant



Citer ce document

Service de l’identité judiciaire de la préfecture de Police de Paris, « Photographies métriques », Criminocorpus : sources pour l'histoire de la justice, des crimes et des peines, ID : 10670/1.pl8wtt


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

En 1888, la photographie judiciaire intègre officiellement le service d’Identification de la Préfecture de police de Paris pour compléter les mensurations anthropométriques. Alphonse Bertillon aménage un nouvel atelier spacieux et fonctionnel au sein duquel il introduit progressivement une multitude d’innovations techniques et codifie strictement les différentes étapes d’un protocole inédit en matière de photographie judiciaire afin de produire des clichés normalisés. À l’aide de la photographie métrique qu’il théorise et met en œuvre, Bertillon entreprend aussi de documenter précisément et de figer les lieux où des crimes ont été commis. Les épreuves réalisées sont entourées d’échelles graduées qui permettent de mesurer les corps, objets ou indices figurant sur ces clichés et de reconstituer la profondeur de l’image. En 1909, le conseiller municipal L. Achille vante les photographie métrique développée par Bertillon dans l’analyse des scènes de crime en soulignant qu’elle permet d’obtenir « très rapidement, sans aucun calcul ni construction graphique compliquée, la restitution en plan à une échelle connue des parties du sol momentanément intéressantes, sans qu’il soit obligatoire de dresser pour chaque photographie un plan complet des lieux ». En effet, l’utilisation par Bertillon d’un perspectomètre (ou abaque redresseur) facilite grandement, à partir des photographies confectionnées, l’exécution d’un croquis planimétrique de l’espace représenté.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en