La philosophie transcendantale de Fichte ou « les limites de ma conscience comme limites de mon monde »

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2011

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Dan Breazeale et al., « La philosophie transcendantale de Fichte ou « les limites de ma conscience comme limites de mon monde » », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.plgizi


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Peu de philosophes ont autant insisté sur la différence entre la lettre et l’esprit d’une philosophie que Fichte. Breazeale prend Fichte au mot concernant cette distinction et tente de reconstituer ce qu’il appelle l’esprit de la philosophie d’Iéna, soit la première version de la philosophie que Fichte construisit entre 1793 et 1799. L’auteur montre combien Fichte est loin de la caricature de l’idéalisme débridé, interprétation qui prévalut chez les commentateurs classiques comme dans une certaine philosophie analytique. Il montre aussi comment une vulgate plus contemporaine qui tend à surinvestir l’aspect religieux (en valorisant notamment ce qu’on appelle la dernière philosophie) manque le sens et l’esprit de la philosophie d’Iéna et renoue ainsi avec l’interprétation traditionnelle d’un Fichte dogmatique et métaphysicien.

Few philosophers have been more insistent than Fichte upon the importance of distinguishing “the letter” from “the spirit” in this manner. Breazeale takes Fichte at his word regarding the distinction between the letter and the spirit of his philosophy and will attempt to summarize, albeit it in very broad strokes, what I have found to constitute “the spirit of Jena Wissenschaftslehre,” or that version of his philosophy which Fichte constructed and propounded in his lectures and writings during his tenure at the University of Jena from 1794 until 1799.

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