Faut-il encore utiliser les benzodiazépines ?

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2014

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Michel Bourin, « Faut-il encore utiliser les benzodiazépines ? », PSN, ID : 10670/1.pnhk6c


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L’utilisation est encore et toujours controversée des benzodiazépines a fait l’objet récemment d’un nouveau rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé et d’un article de collègues anglo-saxons. C’est donc l’occasion de faire le point sur ce délicat problème qui est bien souvent passionnel. La consommation individuelle diminue en France chaque année mais les pouvoirs publics trouvent que c’est insuffisant. Ces molécules sont cependant utiles dans des cas bien délimités. Dans tous les cas les BZD peuvent être prescrits sans danger dans le court terme et peuvent des traitements efficaces chez beaucoup de patients présentant une anxiété « réactionnelle » ou des troubles du sommeil. D’autres psychotropes ont prouvé leur efficacité dans le traitement des troubles anxieux notamment les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine. Il faut donc peser le bénéfice/risque du traitement long terme d’une pathologie anxieuse. Il existe aussi des alternatives non médicamenteuses : thérapie cognitivo-comportementale et autres seules ou en association avec des médicaments. La dépendance doit être reconnue comme un risque majeur pour des traitements durant plus d’un mois, c’est ce qui doit guider la prescription ou non d’une benzodiazépine.

Do we have still to use benzodiazepines ?Over the last decade there have been further developments in our knowledge of the risks and benefits of benzodiazepines, and of the risks and benefits of alternatives to benzodiazepines. The French Drug Agency and on the other hand Representatives drawn from the Psychopharmacology Special Interest Group of the Royal College of Psychiatrists and the British Association for Psychopharmacology together examined these developments, and have provided recommendations for clinical practice. The two working groups were mindful of widespread concerns about benzodiazepines and related anxiolytic and hypnotic drugs. The British group believes that whenever benzodiazepines are prescribed, the potential for dependence or other harmful effects must be considered. However, the group also believes that the risks of dependence associated with long-term use should be balanced against the benefits that in many cases follow from the short or intermittent use of benzodiazepines and the risk of the underlying conditions for which treatment is being provided.

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