El potencial revolucionario de una categoria desechada : la etnia y las ciencias sociales aplicadas en África  Le potentiel révolutionnaire d’une catégorie mésestimée : ethnie et sciences sociales appliquées en Afrique  Es Fr

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11 septembre 2002

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Michel Cahen, « Le potentiel révolutionnaire d’une catégorie mésestimée : ethnie et sciences sociales appliquées en Afrique  », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.poknrb


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Cours proféré au séminaire « Quedan revoluciones pendientes ? Etnia y cambio político en Àfrica negra », à l’Université de Lleida, à l’invitation de l’Área de antropologia social et du réseau d’études africaines catalan (Arda), en avril 2002. Il s’agissait d’aborder les questions ethniques dans une dynamique démocratique et de changement social. Il était bien précisé que « parler du "potencial revolucionario" de la catégorie "ethnie" ne signifie pas que l’ethnie soit révolutionnaire, en une espèce d’"ethnie-classe" opposée à la mondialisation. Cela signifie simplement que le contexte peut en faire un enjeu subversif. Si l’article critique la tendance, dans les sciences sociales (en particulier françaises), à dévaloriser les expressions ethniques du mouvement social, ce n’est pas pour faire l’apologie de l’ethnie. C’est uniquement pour permettre une approche plus réaliste, moins eurocentrée, des nombreuses facettes du mouvement social africain (africain, ou autre !), et penser que l’ethnicité peut être, et sera de manière croissante, un mode d’expression que la démocratie politique doit prendre en compte. Aborder l’ethnicité sans préconcept péjoratif est donc réfléchir à la démocratie. L’ethnicité aura un potentiel révolutionnaire dans la mesure où elle exprimera un besoin de démocratie, celui de porter jusqu’à l’État l’une des expressions du mouvement social, celui d’avoir un État structurellement représentatif des populations, et non un « État-chapeau » coiffant autoritairement des populations. L’article aborde aussi la question de la société civile et en critique le concept, en raison de son inadéquation au Sud, ce qui signifie aussi qu’il ne fonctionne guère au Nord et propose une nouvelle approche de la société civile et de la société politique, comme des mouvements de la société entière exprimant les tendances historiques simultanées à se protéger de l’État et à atteindre l’État.

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