École et éducation populaire en France depuis la fin du XIXe siècle

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23 novembre 2023

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Laurent Besse et al., « École et éducation populaire en France depuis la fin du XIXe siècle », Histoire de l’éducation, ID : 10670/1.popnfn


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Ce dossier s’intéresse à la périphérie associative de l’école, particulièrement celle du primaire, en faisant l’hypothèse que son histoire éclaire celle de l’école et qu’en retour l’éducation populaire gagne à prendre en compte la part scolaire de son histoire, trop souvent négligée. Acteurs et initiatives étudiés prétendent compléter l’action de l’école pendant les temps de loisirs, l’étendre en direction des adultes et en faire la base d’une action culturelle élargie aux loisirs, aux sport ou au cinéma. Le périscolaire, au sens large, toujours resté un domaine facultatif, a été un lieu d’innovation pédagogique : par les colonies de vacances ou les activités physiques, il s’agit pour les enseignants à terme de modifier les pratiques dans la classe, tandis qu’en militant dans les ciné-clubs d’autres se battent pour intégrer le cinéma dans les programmes, voire même en faire une discipline. Ces initiatives relèvent d’un engagement volontaire conforme à l’idéal de la vocation enseignante, dans un cadre associatif particulier, qui mêle administration et, après la Libération, syndicalisme, au nom de de la laïcité et de la défense de l’Éducation nationale. L’émergence d’un secteur administratif spécifique à l’éducation populaire est vue avec méfiance, car l’école a vocation pour les militants des associations périscolaires à prendre en charge tous les aspects éducatifs et culturels. Les articles interrogent la notion de complémentarité éducative, appelée de leurs vœux par bien des acteurs de l’école et de l’éducation populaire mais qui semble parfois difficile à mettre en œuvre. This dossier looks at the associative periphery of school, particularly at primary level, on the assumption that its history shed light on that of the school and that, in return, popular (non formal) education benefits from taking into account the school-based part of its history, which is all too often neglected. The actors and initiatives studied aim to complement the school's action during leisure time, to extend its action towards adults and to make it the basis of a broader cultural action in the field of leisure, sport or cinema. Extra-curricular activities which have always been optional, have been an area of educational innovation: by investing in holiday camps or physical activities, teachers are ultimately aiming to change classroom practices, while others, through their involvement in film clubs, are fighting to integrate cinema into the curriculum, or even make it a subject. These initiatives are part of a voluntary commitment in line with the ideal of the teaching vocation, within a particular associative framework, which mix administration and, after the Liberation, trade unionism, in the name of secularism and the defence of the national public education system. The emergence of a specific administrative sector for popular (non formal) education is viewed with suspicion, since for the activists of the extracurricular associations, school is intended to take charge of all educational and cultural aspects. All of the articles look back over a century and question the notion of educational complementarity, which has been called for by many of those involved in schools and popular (non formal) education, but which sometimes seems difficult to put into practice.

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