Darwin, dessine-moi … les parasites

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Claude Combes, « Darwin, dessine-moi … les parasites », Canal-U, la vidéothèque de l'enseignement supérieur, ID : 10.60527/74km-4q20


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En 2009, il y aura exactement 150 ans que Charles Darwin publiait le livre le plus influent de toute l'histoire de la biologie « On the Origin of Species by Means of Natural Selection or the Preservation of Favoured races in the Struggle for Life ». Un paradoxe maintes fois souligné est que l'ouvrage-phare de Darwin ne traite guère de la manière dont s'individualisent les espèces, comme le titre porterait à le croire, mais plutôt de l'adaptation, c'est à dire de la manière dont les êtres vivants occupent et exploitent leur environnement. D'autre part, les parasites sont quasi-absents de « L'Origine des Espèces ». Lorsqu'on feuillette les 604 pages de la plus récente édition française de poche, on ne rencontre le parasitisme que de la page 271 à la page 278. Encore n'est-il question que des coucous, puis des abeilles voleuses et des fourmis esclavagistes. Pas la moindre mention des bactéries, grégarines, coccidies, trématodes, cestodes, ni évidemment des champignons parasites. Bien sûr, l'explication est que les connaissances sur ces groupes étaient extrêmement réduites à l'époque de Darwin et que celui-ci ne pouvait disserter avec profit sur les adaptations à la vie parasitaire. Le parasitisme est universel. Si la vie a pris naissance il y a quelques 4 milliards d'années dans les environnements liquides de notre planète, elle n'a été capable de s'adapter à des environnements terrestres qu'il y a environ 420 millions d'années mais il est infiniment probable que, dès le début, des êtres vivants ont fait la conquête d'un troisième type d'environnement : le milieu vivant lui-même. Le succès du mode de vie parasitaire n'allait jamais se démentir pendant toute la durée de l'évolution car un hôte offre, à tout organisme qui sait l'exploiter, non seulement habitat et nourriture mais aussi un moyen efficace de dispersion. Maints travaux récents montrent que, dans les écosystèmes, chaque espèce a davantage de « natural enemies » parasites que de « natural enemies » prédateurs, quelle que soit sa position fonctionnelle dans la chaîne alimentaire. Origine CERIMES - SPI-EAO Canal-U Sciences de la Santé et du Sport Générique Auteur : Professeur Claude Combes (Perpignan) SCD médecine

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