Corporate control in Europe

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2002

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Marco Becht et al., « Corporate control in Europe », Revue d'économie politique, ID : 10670/1.prffkt


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En opposant le modèle anglo-saxon au modèle rhénan (supérieur), Michel Albert avait su toucher les Français et les Allemands. Dans le premier, des raiders impitoyables rachètent des entreprises dans le seul but de maximiser la valeur actionnariale sans se préoccuper de la direction, des salariés, de l’environnement ou des autres actionnaires. Dans le modèle rhénan au contraire, tout le monde travaille de concert pour accroître la valeur de la société et la valeur sociale à long terme.Si pendant les années 1990, la distinction entre un gouvernement d’entreprise à l’anglo-saxonne et à l’européenne a nettement prévalu, les choses ont aujourd’hui évolué. Les chercheurs de l’Institut européen de corporate governance (ECGI) ont démontré qu’il est impossible d’établir une classification simple en matière de gouvernement des entreprises. Tout d’abord, le soi-disant système anglo-saxon n’existe pas. Par ailleurs, le fait que la plupart des sociétés disposerait d’un actionnariat diversifié relève du mythe.Les pays européens et leurs sociétés s’acheminent-ils vers une nouvelle forme de gouvernement d’entreprise ? Il est fort probable que non. Il existe de multiples façons de gouverner une entreprise, certainement à juste titre. L’actionnariat concentré et l’actionnariat diversifié supposent chacun des choix fondamentaux. Si la réglementation peut atténuer ces différences, les recherches menées actuellement doivent toutefois permettre de comprendre qu’une forme unique de gouvernement ne convient pas à toutes les entreprises, qu’elles se situent au bord du Rhin ou dans le reste de l’Union européenne, y compris dans ses îles.

Data from the EU’s Large Holdings Directive (88/627/EEC) allow detailed analyses of the control of European corporations to be undertaken for the first time. This paper reports results from an international study of these data by members of the European Corporate Governance Network. It records high levels of concentration of control of corporations in many European countries with single blockholders frequently controlling more than 50 % of corporate votes. In contrast, a majority of U.K. listed companies have no blockholder owning more than 10 % of shares and a majority of U.S. listed companies have no blockholder with more than 6 % of shares. Distributions of voting blocks reveal that control is concentrated in forms in which regulation confers particular advantages : shareblocks are concentrated at levels at which there are significant control benefits. This suggests a relation between regulation and the structure of ownership of companies that goes beyond existing "over-", "under-" or "optimal-regulation" theories. The paper discusses an alternative view that ownership is largely irrelevant in the face of dominant management control. It also considers a contending thesis that the technology driven project realisation periods are relevant to the period for which corporate control needs to be exerted.Classification JEL : G31, G34

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