What Place is There for Women in the French and Foreign Prehistoric and Protohistoric Archaeology from La Belle Époque to the End of the Second World War? Quelle place pour les femmes dans l’archéologie préhistorique et protohistorique en France et à l’étranger, de la Belle Époque à l’entre-deux-guerres ?: Quelques pistes d’étude En Fr

Fiche du document

Date

2024

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://hal.archives-ouvertes.fr/licences/etalab/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches En Es Fr

Women's work Mujer Femme

Citer ce document

Sandra Péré-Noguès, « Quelle place pour les femmes dans l’archéologie préhistorique et protohistorique en France et à l’étranger, de la Belle Époque à l’entre-deux-guerres ?: Quelques pistes d’étude », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.prk59q


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

How talking about the archaeology of gender without examining the marginal situation occupied by the women in the com-munity of prehistoric and protohistoric archaeology? Historiographical studies consider little (and sometimes ignore) their presence in the scholarly landscape of the late nineteenth and early twentieth centuries: their names are often forgotten and if women appear on the field, they are in a subordinate role. However, these women, approached through our research on Joseph Déchelette and others, took care of collecting ancient objects and, for some of them, conducted very important excavation campaigns in Prehistory and Pro-tohistory. The goal of this paper is to highlight their destiny and their contribution to the construction of prehistoric and protohistoric archaeology in both France and Europe.

Le terme « archéologue », même s’il est classé parmi les substantifs masculins, peut aussi bien s’appliquer à une femme qu’à un homme, l’article indéfini qui le précède permettant de distinguer le sexe de la personne. Insister sur cet aspect grammatical revient à souligner le fait que pendant longtemps l’appellation « archéologues » a souvent invisibilisé les femmes – certes rares – qui pouvaient s’intéresser à cette activité. Or comment parler d’archéologie du genre sans examiner la place longtemps marginale des femmes dans le milieu même des archéologues ? Certes, leur présence dans le paysage savant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle est peu évoquée, voire quasi ignorée, dans les études historiographiques : leur nom est souvent ignoré, et si elles apparaissent, c’est dans un rôle subalterne. Pourtant, ces femmes, que nous avons croisées au gré de nos recherches sur Joseph Déchelette ou Émile Cartailhac, s’occupèrent de récolter, de collectionner des objets anciens et, pour certaines d’entre elles, elles menèrent des campagnes de fouilles très importantes en Préhistoire et en Protohistoire. Ce constat oblige donc à reconsidérer leur destin et leur contribution à la construction de l’archéologie préhistorique et protohistorique, aussi bien en France qu’en Europe.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en