D'un traitement psychanalytique de la dépression : Récit clinico-théorique

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2010

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Didier Robin, « D'un traitement psychanalytique de la dépression : Récit clinico-théorique », Le Coq-héron, ID : 10670/1.psc0ow


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Cet article est basé sur un récit clinico-théorique. Nous partirons du récit d’une cure analytique en face en face avec un homme déprimé. Alors que la présentation de ce patient nous renvoie a priori au champ de la névrose, sa façon énigmatique d’habiter son discours va nous amener à une série de perplexités. Perplexités qui vont petit à petit s’estomper, notamment par la prise en compte de la clinique du trauma et de la violence particulièrement bien éclairée par les théorisations de Christophe Dejours et sa mise en évidence d’une troisième topique. Clinique et théorie nous conduisent alors à relire les éléments fondateurs d’une compréhension des phénomènes dépressifs tels que Freud nous les a légués. De Deuil et mélancolie à Malaise dans la culture s’affirme la dimension de la pulsion de mort, du surmoi et du besoin de punition. Mais nous pensons que le concept de « pulsion de mort » prête à confusion. De la pulsion de mort, il ne s’agit pas de se protéger par la mise à distance mais plutôt de pouvoir relancer ce qui en elle est créateur, moteur de la symbolisation, comme le montre le jeu du Fort-da. De la même manière, si être déprimé, c’est succomber à la haine de « soi », l’enjeu d’une cure analytique ne peut pas être de se débarrasser de la haine mais de parvenir à la subjectiver.

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