15 novembre 2023
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Alberta Piselli, « Walking through Ruins as Practice of Re-Signification Territories », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.pt4j4t
Partant de la perspective de Tim Edensor (2008), qui décrit les possibilités esthétiques et perceptives de la marche dans les ruines, on tentera ici de répondre à la double criticité de la réalité contemporaine : d’une part le contrôle politique sur les corps inhibés dans l’acte de marcher, d’autre part l’appauvrissement progressif de la perception du corps dans l’environnement proche. L’intention est de vérifier la possibilité de marcher à travers les ruines comme une pratique de réactivation du corps et de re-signification des territoires, compris comme lieux d’expérimentation. La méthodologie s’articule en deux phases. Premièrement, l’acte de marcher à travers les ruines sera considéré en opposition à la marche touristique, soulignant ainsi la rupture avec la logique linéaire et séquentielle, et l’opposition aux mécanismes de consommation orientée des lieux. Deuxièmement, la marche à travers les ruines sera comparée à la pratique du parkour, démontrant ainsi la possibilité d’improvisation de mouvements créatifs, libres et anarchiques offerte par ce type particulier de marche.