Les sculpteurs ornemanistes de la cathédrale romane de Nantes des XIIe et XIIIe siècles

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25 janvier 2024

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Amal Azzi et al., « Les sculpteurs ornemanistes de la cathédrale romane de Nantes des XIIe et XIIIe siècles », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ptxh5h


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Le fonctionnement des chantiers de construction médiévaux nous est principalement connu par le biais des sources comptables. Si celles-ci nous ont permis de mettre en lumière les différents acteurs des chantiers architecturaux ainsi que les différentes étapes de la construction, l’intervention des artistes et artisans responsables des décors monumentaux n’est que trop peu évoquée. Les modillons, les clés de voûte, les chapiteaux, les tailloirs sont inclus dans les études architecturales, mais nous ne savons rien de leurs créateurs. Contrairement aux ensembles mobiliers comme les jubés ou les retables, la fabrication et la pose des décors en pierre interviennent à mesure que l’édifice est construit. La temporalité du chantier et le temps destiné à la taille de la pierre sont ainsi des éléments à prendre en compte dans l’analyse des éléments de décor lapidaires. C’est à la lumière de la découverte récente de modillons et de chapiteaux provenant de la cathédrale romane de Nantes que nous souhaitons examiner le travail de ces ymagiers. S’agit-il de sculpteurs ou de tailleurs de pierre expérimentés ? S’agit-il du travail d’une seule main ? L’iconographie est-elle issue d’une commande ou dépend-elle du sculpteur ? S’agit-il d’artistes issus d’ateliers locaux ou mobiles ? Enfin, comment l’analyse stylistique peut-elle nous guider dans ces questionnements ? En rassemblant ces vestiges dispersés entre le musée d’histoire de Nantes et le musée Dobrée, nous tenterons d’une part d’appréhender autrement l’édifice disparu et d’autre part d’identifier des acteurs et les éventuelles dynamiques qui ont pu animer les ateliers de sculptures sur le chantier nantais entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Nous nous appuierons sur le corpus des œuvres provenant de la cathédrale de Nantes, ainsi que de comparaisons avec une production locale, comme à l’église Saint-Jacques de Pirmil, et dans la région angevine comme à l’abbatiale de Fontevraud.

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