Le déjà-là dans l'écriture : quel substrat pour quels (ré)emplois ?

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2017

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Sylvie Plane et al., « Le déjà-là dans l'écriture : quel substrat pour quels (ré)emplois ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10.4000/pratiques.3254


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Résumé Fr

Le substrat préexistant à la production de texte peut être envisagé soit de façon très large, soit de façon restreinte. De façon large, le substrat est tout simplement constitué des objets du monde, réels ou imaginaires, et c’est ainsi que l’envisagent les philosophes du langage, les sémioticiens et les logiciens lorsqu’ils s’interrogent sur les rapports entre le monde et le langage. Cette même interrogation intéresse aussi les artistes qui expérimentent le pouvoir de transfiguration qu’a le langage, comme le fait par exemple le héros d’un roman d’A. Baricco (2014) qui décide d’être « copiste », c’est-à-dire de faire le portrait d’individus qu’il a observés posant à sa demande. Mais comme A. von Humboldt, puis H.-G. Gadamer nous l’ont montré, ces objets du monde ont déjà quelque chose de langagier car c’est le langage qui nous apprend à les distinguer, à les penser et même à les voir. Si l’on s’en tient à une conception plus restreinte, et c’est celle que nous adopterons, le substrat préexistant à la textualisation est d’ordre langagier, qu’il s’agisse de segments discursifs proprement dits ou de procédures, comme par exemple la narrativisation ou la mise en intrigue.

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