22 janvier 2024
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Norihiro Morimoto, « À propos de la réception du bref Cum nuper (1703) : contestation des parlements et réaction des prélats », Chroniques de Port-Royal, ID : 10670/1.punfzn
L’équilibre de l’État et de l’Église, établie lors de la réception du bref Cum alias en 1699, se transforme en tensions entre le Parlement, le conseil d’État, la faculté de théologie de Paris et l’épiscopat au moment de l’affaire du Cas de conscience, en particulier autour de la réception du bref Cum nuper en 1703. Le présent article essaie de montrer comment la contestation des parlements à l’encontre des publications épiscopales a ouvert une piste décisive au développement des débats jansénistes. Paradoxalement, le caractère juridiquement défectueux du bref accélère l’antijansénisme, permettant à certains évêques d’élargir la portée des discussions indépendamment du document romain, en ecclésiologie chez Godet des Marais, en théologie chez Fénelon.