“Be Strong and Faithful”: The Arab Pioneer Youth Movement in Jewish Kibbutzim, 1951-1965

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10 juillet 2023

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Ayelet Bechar, « “Be Strong and Faithful”: The Arab Pioneer Youth Movement in Jewish Kibbutzim, 1951-1965 », Revue d'histoire culturelle, ID : 10670/1.pvsavo


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Résumé En Fr

The Arab Pioneer Youth Movement was an extraordinary initiative of Israeli Kibbutzim, which invited young Arabs to live, work and study in the communal settlements between 1951 and 1961. Relying on oral interviews conducted for over a decade, on memoirs, reports and newspaper articles, this article presents the dual perspective of its Arab and Jewish participants, focusing on their mutual perceptions. The study suggests that by attempting to include Arabs in the Kibbutz – as many as 1,800 young men at the movement’s peak – Jewish leaders of left-wing Hashomer Hatzair were seeking to settle the dissonance between their socialist ideology and their practical role in spearheading the fervent Zionist settlement effort. Arab participants, on the other hand, were seeking professional training and refuge from military rule restrictions and from the dire conditions of life in their villages after the Nakba. The most avid Arab youth tried – unsuccessfully – to establish an Arab Kibbutz or become Kibbutz members. The movement’s participants – both Arabs and Jews – were considered as heretical and even deviant in their own distinct communities. This deviance partly explains both the movement’s surprising initial success and its inevitable failure. The idyllic endeavor of the Arab Pioneer Youth left a bitter-sweet legacy of shattered dreams, serving as a poignant example of the grid of power relations between Arabs and Jews in Israel during the 1950s and 1960s.

Le mouvement de jeunesse pionnier arabe constitua une initiative extraordinaire des kibboutzim israéliens qui avaient invité de jeunes Arabes à vivre, travailler et étudier dans les villages communautaires entre 1951 et 1961. S’appuyant sur des entretiens oraux menés pendant plus d’une décennie, sur des souvenirs, des rapports et des articles de journaux, cet article présente la double perspective de ses participants arabes et juifs, en se focalisant sur leurs perceptions mutuelles. L’étude suggère qu’en essayant d’inclure des Arabes dans le kibboutz – jusqu’à 1800 jeunes hommes au moment où le mouvement était à son apogée –, les dirigeants juifs de gauche de l’Hashomer Hatzaïr cherchaient à résoudre la dissonance entre leur idéologie socialiste et leur rôle pratique à la tête de l’effort sioniste de peuplement du pays. Les participants arabes, de leur côté, recherchaient une formation professionnelle et un refuge contre les restrictions du gouvernement militaire et les conditions de vie déplorables dans leurs villages après la Nakba. Les jeunes Arabes les plus avides tentèrent – sans succès – de fonder un kibboutz arabe ou de devenir membres d’un kibboutz. Les participants du mouvement, tant arabes que juifs, étaient considérés comme hérétiques et déviants dans leurs communautés respectives. Cette déviance explique partiellement tant le succès initial surprenant du mouvement que son échec inévitable. L’effort idyllique de la jeunesse pionnière arabe laissa un héritage aigre-doux de rêves brisés, servant d’exemple poignant du maillage des rapports de force entre Arabes et Juifs en Israël pendant les années cinquante et soixante.

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