De la carte au pixel cinquante ans de recherche géographique au Sahara : Entretien avec Yann Callot, géomorphologue

Résumé Fr En Es

Pour Yann Callot, sa recherche géomorphologique au Sahara a connu d’énormes changements durant les cinquante derniéres années. Amorcée en 1972 par photo-interprétation de l’Erg de Fachi-Bilma, elle s’est poursuivie à partir de 1982 dans le Grand Erg Occidental au ras du sol sans vision d’ensemble du terrain, hormis les cartes au 1/200 000e. Elle a ensuite été transformée par l’imagerie satellitaire de plus en plus précise et de moins en moins coûteuse fournissant une masse de données à toutes les échelles. Depuis, l’accés au terrain s’est de plus en plus, fermé. Les données « anciennes », méme ponctuelles, deviennent alors essentielles pour valider les interprétations des observations spatiales.

For Yann Callot, his geomorphological research in the Sahara has undergone enormous changes over the last fifty years. Started in 1972 by photointerpretation of the Erg de Fachi-Bilma, it continued from 1982 in the Grand Erg Occidental at ground level without an overall view of the terrain, apart from maps at 1/200,000. It was then transformed by increasingly precise and less expensive satellite imagery providing a mass of data at all scales. Since then, access to the land has become increasingly closed. “Old” data, even occasional ones, then become essential for validating the interpretations of spatial observations.

Para Yann Callot, sus investigaciones geomorfológicas en el Sahara han experimentado enormes cambios en los ûltimos cincuenta años. Iniciado en 1972 mediante fotointerpretación del Erg de Fachi-Bilma, continuó a partir de 1982 en el Grand Erg Occidental a nivel del suelo sin una visión global del terreno, salvo mapas a 1/200.000. Luego fue transformado por imàgenes satelitales cada vez màs precisas y menos costosas que proporcionaron una gran cantidad de datos a todas las escalas. Desde entonces, el acceso a la tierra se ha vuelto cada vez màs cerrado. Los datos “antiguos”, incluso los ocasionales, se vuelven entonces esenciales para validar las interpretaciones de las observaciones espaciales.