2020
Cairn
Alain Berrendonner et al., « Le verbe c’est », Langue française, ID : 10670/1.pzk79a
Cette étude porte sur les phrases du type C’est lui le méchant | C’est Paris la ville la plus chère du pays. Elle montre que le verbe c’est y a les propriétés morpho-syntaxiques d’un verbe impersonnel, que la construction ‹ c’est SN1 SN2› est une diathèse asubjectale de la copule être et que le morphème ce y fonctionne comme un opérateur de restructuration de la valence, appliqué sur celle-ci. La construction résultante reçoit une interprétation spécificationnelle et s’emploie notamment en suppléance de la construction attributive canonique lorsque celle-ci devrait avoir le focus sur le sujet. Les phrases clivées contiennent le même verbe impersonnel c’est, mais employé dans une autre construction.