2007
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Gianluigi Bacchetta et al., « New ecological and distributive data on the rupestrian flora of Sardinia », Le Journal de Botanique (documents), ID : 10670/1.q03d5w
Une première synthèse des caractéristiques biologiques, écologiques et chorologiques de la flore rupicole de la Sardaigne est présentée. En utilisant les données obtenues sur le terrain et en réutilisant les données bibliographiques et des herbiers, les taxons rupicoles de Sardaigne ont été rassemblés en une seule liste. La liste comprend 135 entités dont 110 espèces, 23 sous-espèces et 2 variétés, appartenant à 72 genres et 35 familles. La famille qui a le nombre le plus élevé d'espèces rupicoles est celle des Asteraceae avec 25, suivie par les Aspleniaceae avec 13. Les genres qui ont le plus d'entités rupestres sont Asplenium avec 12, Sedum avec 7 et Hieracium avec 5. Le spectre biologique a montré que les espèces d'hémicryptophytes sont les plus adaptées à coloniser les pans rocheux (48,1 %), avec les espèces de chaméphytes (35,6%). Le spectre chorologique a démontré le pourcentage élevé des endémiques (50,4 %) que l''on trouve souvent dans des aires de répartition très réduites. 32 entités d'un intérêt phytogéographique ont été localisées dans des nouveaux sites de l''île. En particulier, Cosentinia vellea (Aiton) Tod. subsp. bivalens (Reichst.) Rivas Mart. & Salvo et Hyoseris baetica (Kunze) Font Quer ont été découvertes pour la première fois en Italie, et donc en Sardaigne.