La découverte du dioxyde de carbone dans les inclusions des minéraux : une grande aventure scientifique du dix-neuvième siècle

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1 janvier 1999

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Jacques Touret, « La découverte du dioxyde de carbone dans les inclusions des minéraux : une grande aventure scientifique du dix-neuvième siècle », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.q0j0lw


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La fin du XVIIIe siècle a vu la naissance de la minéralogie moderne, dans une période féconde en découvertes où s'affrontaient les écoles suédoise(Berzelius et Torbern Bergman), allemande (Werner) et française (Romé de l'Isle et René-Just Haüy). Ce seront les Français qui, grâce au Traité de Minéralogie de René Just Haüy, feront la meilleure synthèse de tous ces travaux et resteront, pour la postérité, les inventeurs de la cristallographie et de la minéralogie telles que nous les concevons aujourd'hui. Sciences majeures, qui jouent un rôle essentiel dans l'explosion technologique du monde moderne - de l'ordinateur au téléphone portable, tous les appareils qui ont transformé notre vie quotidienne reposent sur les propriétés de cristaux - et qui, en dépit de déclarations péremptoires de certains responsables politiques, restent plus que jamais d'actualité [1]. Le Traité de Minéralogie paraît à l'aube du XIXe siècle (sa parution s'étale sur quatre années, de 1797 à 1801) [2] et, s'il restera pour longtemps la référence essentielle en minéralogie descriptive, il marque en fait la fin de cette première période de découvertes, dont l'objectif essentiel était la compréhension des caractères géométriques de l'état cristallin et l'inventaire d'un nombre limité d'espèces minérales ou de types pétrographiques. (...)

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