Entre mondialisation et développement local, quels modèles pour la formation des ingénieurs au Vietnam ?

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2017

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Avec l’ouverture économique internationale et la course au développement industriel, l’État vietnamien sent le besoin de former de nouvelles générations d’ingénieurs capables de répondre aux nouveaux défis. En marge de l’université classique de masse, encore largement marquée par les restes de l’influence soviétique, se développent ainsi des formations d’ingénieurs à vocation d’excellence, organisées sur des standards internationaux et appuyées sur des partenariats avec des institutions étrangères. Pour des raisons historiques, deux modèles sont plus particulièrement mobilisés à l’échelle du pays : l’université technologique américaine et l’école d’ingénieurs française. Afin de mieux comprendre pourquoi et comment sont mobilisés des modèles de formation internationaux dans la conception de curricula d’ingénieurs, cet article propose l’étude de deux programmes spécifiques conçus en partenariat, dans deux universités d’Ho Chi Minh Ville. L’analyse, relevant de la sociologie du curriculum, met en évidence les formes d’organisation et les principes mobilisés dans les deux cas (approche élitaire, pédagogies actives, liens avec les entreprises, etc.). Elle montre les tensions et les enjeux liés à la mise en place de ces filières, dans la mobilisation de modèles curriculaires issus de pays à forte tradition de formation d’ingénieurs, pour les reconfigurer en fonction de besoins locaux et d’une vision renouvelée de l’innovation.

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