La subjectivité de la presse quotidienne nationale dans la couverture d'une affaire criminelle : le cas de l'affaire Omar Raddad

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2016

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Adeline Gailly, « La subjectivité de la presse quotidienne nationale dans la couverture d'une affaire criminelle : le cas de l'affaire Omar Raddad », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.q1ieu6


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La couverture d'un fait divers par les médias telle qu'une affaire criminelle amène à se demander si les journalistes peuvent rester objectifs face à ce type d'événement qui suscite de vives émotions. Cette étude se concentre sur l'affaire Omar Raddad pour pouvoir répondre à cette question. Elle regroupe des caractéristiques qui en font un événement susceptible de faire naître une opinion chez les journalistes qui la traduiraient dans leurs articles : un meurtre violent dans une pièce fermée mais aussi la suspicion d'une erreur judiciaire une fois Omar Raddad, le jardinier marocain de la victime, reconnu coupable. L'analyse de la presse quotidienne nationale, à travers l'exemple du Monde et du Figaro, montre en effet que les médias se sont fortement impliqués dans cette affaire au point d'engendrer un emballement médiatique. Ils ont développé un point de vue qu'ils ne cachent pas avoir partagé, dans certains cas, avec leurs lecteurs. Ce fut le cas des chroniqueurs judiciaires qui ont couvert le procès. Cette opinion est principalement née de la présence de fortes personnalités, comme Jacques Vergès, un des avocats de la défense. Or, l'implication de la presse a participé à présenter Omar Raddad en tant que personne innocente voire même en tant que victime du système judiciaire. Car non seulement le verdict le reconnaissant coupable a été remis en cause mais une polémique est également née de l'impossibilité pour Omar Raddad de faire appel ; au point que les médias ont instrumentalisé l'affaire pour dénoncer les manquements du système judiciaire, se postant ainsi en « chiens de garde de la démocratie ».

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