Towards transculturalism : writing alterity in the works of Chimamanda Ngozi Adichie, Monica Ali, Bernardine Evaristo, Jhumpa Lahiri et Zadie Smith En quête de transculturalisme : l’écriture de l’altérité dans les œuvres de Chimamanda Ngozi Adichie, Monica Ali, Bernardine Evaristo, Jhumpa Lahiri et Zadie Smith En Fr

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30 septembre 2021

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Julia Siccardi, « En quête de transculturalisme : l’écriture de l’altérité dans les œuvres de Chimamanda Ngozi Adichie, Monica Ali, Bernardine Evaristo, Jhumpa Lahiri et Zadie Smith », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.q7kn31


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Résumé En Fr

For the past twenty years, transculturalism has attracted increasing interest in the social sciences as well as in literary studies. This concept seems liable to open a way out of the binaries that postcolonial theory pointed to and maybe even reinforced. However, our analysis of contemporary transcultural novels sheds light on the difficulty of escaping binary oppositions and root thinking. It leads to a reevaluation of the concept of transculturalism through the prism of the notion of alterity. This study first aims at conveying how manifestations of transculturalism in public and private western spaces sometimes hinder the formation of a feeling of belonging and the creation of a home for transcultural characters. Such resistance can be explained by the omnipresence and persistence of forms of alterity or otherness, which the authors explore through a wide variety of literary devices. The writing tends to highlight processes of alterisation and encourages readers to share the experience of the other. Finally, it is suggested that the fictional form of transculturalism may be able to subvert the hegemony of western discursive practices. Fiction may also help to enhance the transculturality of social spaces, as the authors themselves contribute to it through their social commitment, be it on social media, in associations or as university professors. The transcultural novels of this corpus may thus be read according to a decolonial approach which makes room for the subaltern to speak.

Depuis une vingtaine d’années, le transculturalisme jouit d’une certaine popularité tant dans le domaine des sciences sociales qu’au sein des études littéraires. Il semble dessiner une voie pour sortir des binarismes que la théorie postcoloniale a soulignés, voire renforcés. Pourtant, l’analyse de romans transculturels contemporains que propose cette thèse fait apparaître une certaine difficulté à échapper aux oppositions binaires et aux pensées racinaires, et invite à interroger le concept de transculturalisme à la lumière de la notion d’altérité. Dans un premier temps, cette étude entend montrer que les manifestations du transculturalisme dans les lieux et espaces occidentaux publics comme privés mettent au jour divers obstacles à la formation d’un sentiment d’appartenance et à la création d’un chez-soi pour les personnages transculturels. Ces résistances peuvent s’expliquer par l’omniprésence et la persistance de formes d’altérité, que les autrices du corpus explorent à travers des procédés d’écriture variés. Ceux-ci donnent une visibilité à divers processus d’altérisation et encouragent le lectorat à partager l’expérience de l’autre. Finalement, la thèse suggère que la forme fictionnelle du transculturalisme permet de subvertir l’hégémonie des discours occidentaux et de valoriser la transculturalité des espaces, à laquelle les autrices elles-mêmes contribuent, engagées qu’elles sont dans la société (par le biais des réseaux sociaux, d’associations, de postes de professeures ou autres). Il est alors proposé de lire les romans transculturels du corpus selon une approche décoloniale qui suggère des moyens de créer une place pour une parole minorisée.

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