23 janvier 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Mathieu Bélisle, « Introduction », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10670/1.q8ytlx
Le roman est un art aporétique, quelle que soit la manière dont on définit le manque qui se situe en son cœur. Gide y voit le signe d’un art « omnifage », Julien Gracq le besoin d’un organisme vivant de multiples échanges, Mikhaïl Bakhtine la propension d’un art « inachevé », qui cherche à parodier et à s’approprier toutes les formes artistiques et Marthe Robert, l’expression d’un « genre indéfini » en quête de nouveaux espaces imaginaires. Dans La Théorie du roman, essai qu’il rédige durant ...