Podcasts natifs féministes : les procédés du discours féministes des journalistes

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12 juin 2020

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Pauline Linard-Cazanave, « Podcasts natifs féministes : les procédés du discours féministes des journalistes », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.qavi72


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En 2016, les podcasts natifs féministes ont fleuri sur différentes plateformes. « Les Couilles sur la Table », « La Poudre », « Un podcast à soi », « Mansplaining » ou encore « Quoi de Meuf ». Autant de podcasts qui font partie de notre corpus de podcasts natifs étudiés. Au sein de ces podcasts, un discours féministe est délivré par la/le journaliste hôte.sse. Par quels procédés ces discours féministes tenus par les journalistes s’expriment-ils ?Le podcast natif devient le format privilégié en France pour diffuser un journalisme engagé mais non militant, issu de la Troisième Vague du féminisme. Il est un espace de parole libre, sans contrainte de format ni de ligne éditoriale, contrairement aux médias traditionnels français. Il devient donc un espace de parole favorable aux voix peu écoutées que sont les voix de femmes dans les médias traditionnels. Le format du podcast aide donc à mettre en avant un discours encore peu développé dans ces médias traditionnels.C’est ce que les journalistes de notre corpus mettent en avant pour justifier l’utilisation de ce format pour diffuser un discours féministe. Mais ce discours utilise plusieurs procédés pour se diffuser : l’utilisation de la première personne du singulier par les journalistes, choisi afin de s’adresser au public différemment, et de créer une connivence avec son audience. Ce « je » est aussi utilisé pour donner à leurs discours, et à leurs expériences relatées, une perspective de représentation générale. Il permet aussi aux journalistes de distinguer leurs émissions des émissions de radios traditionnelles où l’emploi du « je » est très rare.La légitimité du discours féministe communiqué par les journalistes de notre corpus est aussi assise par le choix d’un ensemble de figures tutélaires, et par le choix d’un vocabulaire conceptuel. Ces deux éléments sont l’ancrage référentiel qui permet au discours d’être solide et légitime.

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