Violences vécues, fantasmes et simulacres. Comment analyser les violences envers les femmes

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2003

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Maryse Jaspard et al., « Violences vécues, fantasmes et simulacres. Comment analyser les violences envers les femmes », Nouvelles Questions Féministes, ID : 10670/1.qbf3d5


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L’équipe Enveff (Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France) a répondu aux attaques perpétrées par Marcela Iacub et Hervé Le Bras contre sa recherche dans le N° 632 des Temps Modernes (2003). Une introduction montrant la portée politique de cette attaque du féminisme précède le texte publié dans le N° 633 de la même revue. Le mode le plus courant de ces attaques est la réduction et l’amalgame, le refus de prendre en compte la diversité des positions et les multiples débats à l’intérieur du mouvement et des recherches féministes. L’autre mode, plus fondamental mais tout aussi commun, est la négation du fait que les relations entre les hommes et les femmes sont bien plus que des « interactions individuelles réversibles », qu’elles constituent des rapports sociaux et que ces rapports sont inégalitaires. Plus de trente ans de travaux sur ces questions, pour ne considérer que la période récente, sont en quelque sorte renvoyés au néant.

In a recent volume of Les Temps Modernes, the researchers responsible for the National Survey of Violence Against Women in France respond to criticism of their survey by Marcela Iacub and Hervé Le Bras. In an introduction to volume N° 632, they discuss the political implications of this attack on feminism, while the research itself follows in volume N° 633. The most common techniques used in these attacks are over-simplification and stereotyping, and the refusal to take seriously the diversity of positions and the numerous debates within the feminist mouvement and feminist studies. In another more fundamental vein, anti-feminist critiques refuse to recognize that relations between women and men are not « interchangeable individual interactions » but rather socially constituted and socially constituted as unequal. In this way, more than thirty years of research on the question of violence against women is deliberately overlooked denigrated.

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