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Catherine Servant, « Les Débuts de Hanuš Jelínek au Mercure de France », HAL-SHS : littérature, ID : 10.1515/amnpsc-2017-0014
Cet article se propose de retracer dans leurs grandes lignes les débuts de la collaboration décisive – quoique intermittente – de Hanuš Jelínek (1878-1944) avec le Mercure de France, revue et maison d’édition. C’est en 1900 que Jelínek publie pour la première fois dans le Mercure, sous le pseudonyme de Jean Otokar, un article conséquent intitulé « La Poésie moderne tchèque » (MdF, n° 123, mars 1900). Par la suite, le jeune critique assure un temps la chronique « Lettres tchèques » (août 1900- fév. 1903), dont il rédige cinq volets – après Alexandr Bačkovský (alias Jean Rowalski), et avant William Ritter. Bien plus tard, dans le Mercure de France des années 1920 et 1930, on retrouvera encore Hanuš Jelínek, sous son propre nom, à travers plusieurs « Lettres tchéco-slovaques » (sept. 1921-mars 1925, 5 chroniques) et « Lettres tchèques » (nov. 1930 et août 1933, 2 chroniques). C’est également aux éditions du Mercure que Hanuš Jelínek publie en 1912 sa Littérature tchèque contemporaine, ouvrage issu de son cours professé à la Sorbonne en 1910. Cette longue période est également ponctuée de visites à la rédaction du Mercure et de rencontres avec ses animateurs (en particulier son directeur Alfred Vallette), souvenirs distillés dans plusieurs articles de Jelínek en français et en tchèque, dans ses mémoires et d’autres sources biographiques.