Začátky Hanuše Jelínka v Mercure de France Hanuš Jelínek’s Beginnings in Mercure de France Les Débuts de Hanuš Jelínek au Mercure de France Cs En Fr

Résumé Cs En Fr

Cílem tohoto příspěvku je popsat počátky spolupráce Hanuše Jelínka (1878-1944) s časopisem a nakladatelstvím Mercure de France. V březnu r. 1900 Jelínek publikuje pod pseudonymem Jean Otokar v pařížském časopise svoji první studii „La Poésie moderne tchèque“. Kritik pak jistou dobu vede v Mercure rubriku „Lettres tchèques“ (srpen 1900 – únor 1903) – po Alexandru Bačkovském (alias Jean Rowalski) a před Williamem Ritterem. Raný vznik „Lettres tchèques“ Bačkovského a Jelínka jako výsledek estetické spřízněnosti literární a umělecké moderny s některými francouzskými a frankofonními kruhy té doby má zásluhu na tom, že je do české tvorby vtaženo čtenářské publikum významného francouzského periodika. Tyto rubriky mají svoje pevné místo v historii českých snah o získání uznání ve Francii a frankofonním světě.

Hanuš Jelínek’s Beginnings in Mercure de France, abstract: The aim of this article is to describe the beginnings of the cooperation between Hanuš Jelínek (1878-1944) and the journal and publishing house Mercure de France. In March 1900, Jelínek published, under the pseudonym Jean Otokar, his first study ‘La Poésie moderne tchèque’ in the Parisian journal. For some time, the critic then wrote the column ‘Lettres tchèques’ (August 1900 – February 1903) in Mercure – after Alexandr Bačkovský (alias Jean Rowalski) and before William Ritter. The early origin of the ‘Lettres tchèques’ of Bačkovský and Jelínek as a result of the aesthetic affinity between literary and artistic modernism on the one hand and some French and Francophone circles of the time on the other has the merit of introducing the readers of an important French periodical to Czech production. These columns have their firm place in the history of Czech efforts to gain recognition in France and the French-speaking world.

Cet article se propose de retracer dans leurs grandes lignes les débuts de la collaboration décisive – quoique intermittente – de Hanuš Jelínek (1878-1944) avec le Mercure de France, revue et maison d’édition. C’est en 1900 que Jelínek publie pour la première fois dans le Mercure, sous le pseudonyme de Jean Otokar, un article conséquent intitulé « La Poésie moderne tchèque » (MdF, n° 123, mars 1900). Par la suite, le jeune critique assure un temps la chronique « Lettres tchèques » (août 1900- fév. 1903), dont il rédige cinq volets – après Alexandr Bačkovský (alias Jean Rowalski), et avant William Ritter. Bien plus tard, dans le Mercure de France des années 1920 et 1930, on retrouvera encore Hanuš Jelínek, sous son propre nom, à travers plusieurs « Lettres tchéco-slovaques » (sept. 1921-mars 1925, 5 chroniques) et « Lettres tchèques » (nov. 1930 et août 1933, 2 chroniques). C’est également aux éditions du Mercure que Hanuš Jelínek publie en 1912 sa Littérature tchèque contemporaine, ouvrage issu de son cours professé à la Sorbonne en 1910. Cette longue période est également ponctuée de visites à la rédaction du Mercure et de rencontres avec ses animateurs (en particulier son directeur Alfred Vallette), souvenirs distillés dans plusieurs articles de Jelínek en français et en tchèque, dans ses mémoires et d’autres sources biographiques.

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