Tour « sarrasine » de Conflans (Albertville, Savoie). Fouille archéologique préventive. Rapport final d’opération

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2021

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Evelyne Chauvin-Desfleurs et al., « Tour « sarrasine » de Conflans (Albertville, Savoie). Fouille archéologique préventive. Rapport final d’opération », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.qbz2q5


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La ville d’Albertville a engagé un programme de travaux de restauration de la Tour dite « Sarrasine » située dans la vielle ville de Conflans. Dernier vestige de la maison forte de la Cour, elle témoigne de l’ensemble de fortifications et de résidences seigneuriales dépendants de l’ancien château qui contrôlait au Moyen Âge la confluence entre l’Arly et l’Isère, étroit défilé entre les massifs des Bauges et du Beaufortain.Bien que constituant un élément caractéristique du paysage d’Albertville et fréquemment représentée, la tour Sarrasine n’avait jamais fait l’objet d’une attention particulière ni d’une étude archéologique. Pourtant elle constitue le seul vestige aujourd’hui conservé d’un ensemble fortifié plus vaste. Ainsi, préalablement aux travaux de restauration et de mise en valeur, une étude préventive de bâti a été menée afin de sauvegarder les informations essentielles, de comprendre sa fonction et sa période d’édification.Peu remaniée dans le temps, la construction primitive de la tour attribuée au XIIe s. est encore bien lisible dans l’architecture. La tour se composait d’un rez-de-chaussée aveugle, d’un premier étage accessible par une porte surmontée d’un arc en plein cintre desservie par un balcon et d’au moins un étage supplémentaire. La destination de cet édifice a probablement changé à la fin du Moyen Âge et pour répondre aux besoins, le rez-de-chaussée de la tour a été divisé afin d’aménager deux niveaux plus bas de plafond. Ces modifications ont nécessité la création de portes afin de desservir ces deux espaces et d’une nouvelle fenêtre destinée à éclairer le niveau intermédiaire nouvellement créé. En dehors de reprises des maçonneries, le bâti n’a ensuite plus évolué et nous parvient aujourd’hui alors que l’ensemble des structures les plus proches ont été démolies. En effet, l’espace entourant la tour a été utilisé par la congrégation des Bernardines, qui occupaient les bâtiments adjacents entre 1637 et 1793, pour créer un jardin.

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