L’éveil à l’intime du cinéma documentaire français

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18 novembre 2021

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Rémi Fontanel, « L’éveil à l’intime du cinéma documentaire français », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.qcmwgp


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Dans les années 1990, le champ du documentaire français s’est ouvert à de nouvelles et nombreuses pratiques autobiographiques dans un contexte marqué par la naissance de la vidéo domestique, le développement de nouveaux réseaux de diffusion et dans une certaine mesure, la participation de la télévision dans la production cinématographique. Pour toutes ces raisons, "La Pudeur ou l’Impudeur" (1992), s’impose comme un marqueur historique. S’en suivent d’autres propositions (de Rémi Lange à Alain Cavalier) dont le principal point commun est d’appréhender le processus de création comme l’expérience d’une quête voire d’une reconquête de soi. C’est par exemple le cas de "No Sex Last Night" (Sophie Calle et Greg Shepard, 1994), "Demain et encore demain : journal 1995" (Dominique Cabrera, 1997) et "Je suis venue te dire" (Laetitia Masson, 1997) qui sont respectivement un récit de voyage empreint d’autofiction, un home-movie conçu comme un journal filmé et un film-lettre flirtant avec l’autoportrait. Récits de la mélancolie, du tourment et du chagrin, ces films "à la première personne" traitent de questions touchant au sentiment amoureux, à la sexualité ou à la maladie tout en négociant, chacun à leur manière, un rapport particulier au deuil et parfois à la résilience. Ainsi, en s’appuyant sur divers exemples, cette communication a proposé d’interroger les enjeux esthétiques et éthiques de l’intime qui ont traversé et reconfiguré le paysage du cinéma documentaire français dans les années 1990.

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