De l’agilité des systèmes informationnels du design : tentative de compréhension des mutations participatives

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17 octobre 2018

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Anne-Cécile Lenoël, « De l’agilité des systèmes informationnels du design : tentative de compréhension des mutations participatives », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.qdhq12


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Le design est un régime de conception complexe qui doit aujourd’hui s’envisager sous des aspects totalement protéiformes. Désormais, dans l’aire circonstanciellement élargie de ses topologies et de ses typologies, le design produit et utilise des systèmes et des artefacts informationnels et communicationnels qui sont en constante (ré)évaluation.Cet article propose un éclairage des métamorphoses des objets communicationnels du design, et plus précisément celles qui se dessinent au contact des mutations sociétales participatives et sociales. L’agilité y apparaît comme levier central. Pour nourrir l’examen des spécificités de l’agilité dans les systèmes informationnels du design contemporain, nous ancrons notre périmètre de recherche à partir du rapport Design in Tech 2017 (Maeda, 2017), étude conjointement menée et rédigée par John Maeda et une équipe de chercheurs américains. Ce document détaille les caractéristiques d’un design contemporain devenu une discipline stratégique pour les entreprises qui ont décidé d’accompagner voire de devancer les mutations en cours : le design n’est plus seulement une compétence créative, mais une solution éminemment primordiale dans la course à l’innovation. Il est une valeur ultra concurrentielle inscrite au cœur des organisations des entreprises (nouvelles typologies pour de nouvelles topologies) parce qu’il possède ontologiquement des capacités d’évolution et d’adaptation aux contingences socio-économiques.D’un point de vue méthodologique nous structurons nos travaux à partir d’un substrat d’études de terrain, avec une logique inductive ; nous jalonnerons notre parcours d’une réflexion théorique, et cela dans la nécessité de formaliser et structurer notre hypothèse de recherche. D’un point de vue théorique, et pour valider cette dernière, nous nous appuierons essentiellement sur un certain nombre de concepts développés par Henri Laborit (2018), Patrizia Laudati (2017), ou encore Louis Vollaire (1997).

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