D’azur et de Chine. Pavements et revêtements muraux de faïences en Languedoc et Provence du XVIe au XVIIIe siècle

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2009

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Henri Amouric et al., « D’azur et de Chine. Pavements et revêtements muraux de faïences en Languedoc et Provence du XVIe au XVIIIe siècle », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.qegac7


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Avec la fin du Moyen Âge, les décors muraux et des sols méridionaux s’éloignent des traditions d’Al-Andalus pour adopter les innovations de la majolique italienne polychrome, massivement relayées par les productions d’azulejos catalans qui font florès au XVIIe siècle dans les riches demeures du sud de la France. Parallèlement s’affirme le nouveau goût « à la Chine » ou « de la Chine », où le « bleu d’azur » règne en maître. Dès le début du XVIIe siècle, les sources écrites comme les trouvailles archéologiques montrent la vogue universelle des céramiques décorées en bleu de cobalt sur émail blanc, à l’imitation de la porcelaine de Chine, qu’il s'agisse d’importations ligures ou de productions régionales. Cette mode d’inspiration naturaliste s’étend plus tardivement aux carreaux de revêtement – surtout après 1650. Elle est véhiculée par le relais des productions flamandes de Delft ou Rotterdam, elles-mêmes sources d’interprétations méridionales techniquement et esthétiquement abouties, tant à Montpellier et à Toulouse qu’à Moustiers, Varages et Saint-Jean-du-Désert. Cette abondance est favorisée sans doute par l’emploi de techniques de reproduction au poncif, mais aussi peut-être par des procédés de transferts autres. Deux destinations principales, mêlant recherche décorative et souci hygiéniste, semblent dominer au XVIIIe siècle : l’ornementation de salles de fraîcheur et de « fabriques » de parc, et celles des cabinets de toilette de l’aristocratie.

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