Peindre les corps et les décors du travail.: Grand entretien de Laurent Proux

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21 septembre 2023

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Laurent Proux et al., « Peindre les corps et les décors du travail.: Grand entretien de Laurent Proux », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/itti.4246


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Résumé Fr

De la peinture de Laurent Proux, le public contemporain connait ses corps lascifs et fatigués, comme autant de dépouilles mélancoliques abandonnées dans une nature vierge. De ces tableaux-là il ne sera pourtant pas question dans cet entretien qui se concentre sur la représentation des lieux du travail et du corps ouvrier. Moins visible actuellement, cet axe constitue pourtant une constante majeure du travail de l’artiste, depuis sa genèse en 2007 jusqu’à aujourd’hui ainsi qu’en témoignent deux toiles récentes : Paris, rue Jean Robert 1 & 2. C’est que fidèle à une conception dialectique de la peinture — qu’il formule à plusieurs endroits de notre entretien — Laurent Proux conçoit l’ensemble de ses toiles ancrées dans la réalité sociale comme un pendant à l’ode hédoniste (bien que teintée d’amertume) des corps nus. Donnant à voir des lieux peu représentés en peinture (usines, taxiphones, call centers, retoucherie africaine) ces tableaux sur le travail sont aussi l’endroit privilégié du passage de la représentation d’espaces vides à l’apparition saillante du corps humain – corps grotesque ou recomposé dans l’espace. C’est du moins cette hypothèse souterraine qui m’a incitée à conduire cet entretien pour saisir comment — des décors au corps du travail — Laurent Proux nous invitait à une traversée qui en passait par le dé-cor(p)s.

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