Le développement péri-urbain de Fort-de-France : un mitage sélectif difficilement contrôlable

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1989

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Maurice Burac et al., « Le développement péri-urbain de Fort-de-France : un mitage sélectif difficilement contrôlable », Espaces tropicaux (documents), ID : 10670/1.qh4oiy


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Résumé En Fr

While Fort-de-France included about 60,000 inhabitants only in the early fifties, the agglomeration counts nowadays up to 150,000 inhabitants and comprehends more than 45 per cent of the Martinique population. Such a radical and noteworthy evolution is due to a series of complementary factors : crisis of countryside, concurrent lack of industrialization, development of the "tertiary enterprise", lasting assistance provided, effects of demographic expansion. But this lead taken by town over countryside is not uniform : it goes with a strong spatial and social selection. On the other side, the near rural space is subject, as well, to a constant evolution : having lost its productive function, it is now enhanced by unrestrained land speculation, whereby more or less official policies of parcelling out compete with the reality ofscjuatterization. Are such a large urbanization on the island scale and such a "space use" viable ? The authors remain cautious but pessimistics, as town strangulation precedes any consideration - and action - on a large scale.

Si Fort-de-France ne concentrait au début des années 1950 qu'environ 60 000 habitants, l'agglomération en compte aujourd'hui près de 150 000 et regroupe plus de 45 % de la population de la Martinique. Une évolution aussi remarquable et radicale trouve ses origines dans un faisceau de facteurs complémentaires : crise des campagnes, absence parallèle d'industrialisation, hypertrophie du secteur tertiaire, entretien de l'assistanat, effets de l'explosion démographique. Mais ce grignotage constant de la ville par rapport à la campagne n'est pas uniforme : la pieuvre urbaine s'accompagne d'une forte sélection spatiale et sociale. Par opposition, le proche espace rural connaît, lui aussi, une évolution constante : après avoir été vidé de sa fonction productive, morcelé, le voici revalorisé par une spéculation foncière effrénée, où les politiques plus ou moins officielles de lotissement concurrencent la réalité de la squattérisation. Cette urbanisation majeure à l'échelle de l'île et cette consommation d'espace sont-elles viables ? Les auteurs restent prudents mais pessimistes, car l'asphyxie urbaine précède une quelconque réflexion - et action - d'envergure.

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