L’alerte éthique au service de la déontologie ?

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2020

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Danièle Lochak, « L’alerte éthique au service de la déontologie ? », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.qhyitm


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Comment s’articulent conceptuellement l’éthique et la déontologie ? Si l’éthique penche incontestablement du côté des valeurs, la déontologie suppose elle aussi le respect d’un certain nombre de valeurs telles que le désintéressement, la probité, l’honneur, la loyauté. Si l’éthique excède le seul champ de l’exercice des professions, elle peut néanmoins y trouver sa place. À la différence de la déontologie, composée de règles formelles et explicites, l’éthique professionnelle revêtirait « des formes plus diffuses » et serait dotée d’une fonction critique, visant par exemple à arbitrer certains dilemmes moraux auxquelles la déontologie ne donne pas de réponses.Si l’alerte a été aspirée dans la sphère de la déontologie, le champ de l’alerte et celui de la déontologie ne se recouvrent que partiellement. Parfois même, les obligations déontologiques entravent l’action du lanceur d’alerte quand elles ne se retournent pas contre lui. Plus généralement, force est de constater qu’en dépit de la profusion de textes la protection du lanceur d’alerte reste mal assurée au point qu’on peut se demander – et c’est ce que nous ferons en conclusion – si en prétendant lier l’alerte à la déontologie on ne l’enferme pas dans un carcan qui réduit de beaucoup les marges de manoeuvre des lanceurs d’alerte.

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