Divorcés-remariés : comme les orthodoxes ?

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2015

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Lumen Vitae

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François-Xavier Amherdt, « Divorcés-remariés : comme les orthodoxes ? », Lumen Vitae, ID : 10670/1.qi3gh0


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Dans les différentes questions pastorales touchant le couple et la famille, le recours à un certain nombre de points de repères théologiques s’impose : la pédagogie divine qui discerne ce qu’il y a de positif en toute vie, la gradualité de progression vers l’idéal évangélique, l’Église perçue comme maison de communion, la nécessaire contextualisation et l’évolution des normes, le renvoi à la conscience de chacun, le sens de la foi des fidèles et le respect de la pluralité des modèles ecclésiaux. Appliqués à la problématique des personnes divorcées-remariées au sein de l’Église catholique, ces principes conduisent à des propositions doctrinales et pastorales, qui échappent à la fois au rigorisme et au laxisme : elles ouvrent la porte de l’année sainte à une économie de la miséricorde, telle que la pratiquent les Églises orthodoxes, en vue d’une « deuxième célébration religieuse du mariage » à certaines conditions et d’un accès aux sacrements considérés surtout comme source de guérison pour ceux qui tombent.

In the various pastoral questions relating to couples and families, a number of theological signposts are crucial: the divine pedagogy that discerns what is positive in every life, the notion of a gradual progression towards the gospel ideal, the Church seen as a house of communion, the necessity of contextualizing standards and recognizing that they evolve over time, reference to the conscience of each person, the sensus fidelium of all believers, and respect for a plurality of ecclesial models. When applied to the issue of divorced and remarried couples within the Catholic Church, these principles lead to doctrinal and pastoral affirmations that avoid the traps of both rigorism and laxism: they open the door of the Jubilee Year to an economy of mercy such as that practised by the Orthodox churches, with a view to a “second religious celebration of marriage” subject to certain conditions, and access to the sacraments, regarded above all as a source of healing for all those who fall.

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