Les systèmes de fortification à poutrage interne de l’âge du Fer dans l’Ouest du Plateau ibérique : des analyses géochimiques à la restitution en 3D

Fiche du document

Date

2021

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Luis Berrocal-Rangel et al., « Les systèmes de fortification à poutrage interne de l’âge du Fer dans l’Ouest du Plateau ibérique : des analyses géochimiques à la restitution en 3D », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.qi6apr


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The existence of an internal timberwork architecture in Iberian Iron Age ramparts has been widely discussed. During the last decades, new datais changing our understanding about this building design in the Iberian Peninsula. In addition to some singular sites, such as Chao de Samartín,there is a small number of vitrified walls in Spain and Portugal. Thanks to geo-chemistry analyses and micro-photography, we have been ableto identify timbers and nails impressions in the masonry. Furthermore, developed 3D virtual restitutions of buildings with evidence of the use oftimber, such as the so-called ‘Cuerpo de Guardia’ of the oppidum of La Mesa de Miranda (Ávila, Spain). Excluding the Late Bronze Age Chao Samartín’s timber wall, all other cases are dated between the Late Iron Age and the earliest presence of the Roman army in Western Iberia andtherefore we propose that these ramparts could have been built following a murus celticus design.

L’existence d’une architecture défensive à poutrage interne dans la péninsule Ibérique à l’âge du Fer a été une question très débattue. Au cours deces deux dernières décennies, de nouvelles recherches ont renouvelé nos connaissances sur le sujet. En plus de quelques sites uniques, comme leChao de Samartín, nous avons étudié un petit nombre d’habitats fortifiés de l’âge du Fer possédant un rempart vitrifié répartis entre le Portugal et l’Espagne. Grâce aux analyses géochimiques et aux microphotographies, des traces de poteaux en bois et de clous en fer ont pu être identifiées.Une reconstruction virtuelle du « corps de garde » de l’oppidum de la Mesa de Miranda (Ávila, Espagne) a également été réalisée. La plupart de ces sites sont occupés dès la fin du second âge du Fer dans l’ouest de la péninsule Ibérique. Il semble donc possible que ces remparts aient été construits selon une technique semblable à celle du murus celticus.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en