2024
Cairn
Ulysse Castaner et al., « Résorptions et orthodontie », L'Orthodontie Française, ID : 10670/1.qifcja
Introduction : Il est généralement admis que l’un des risques associés au traitement orthodontique est la résorption radiculaire apicale même si elle peut se produire en dehors de tout traitement orthodontique. Quoi qu’il en soit, elle provoque le raccourcissement radiculaire. Les orthodontistes sont sans doute les seuls spécialistes de la chirurgie dentaire qui utilisent le processus inflammatoire en tant que moyen thérapeutique. Ils doivent connaître les facteurs de risque de cette inflammation sur la racine. La résorption fait partie, au même titre que la récidive, les leucomes et les problèmes parodontaux, des « inconvénients » de l’orthodontie qui, à défaut d’être inévitables, doivent au moins être minimisés. Matériels et méthode : Actuellement, la littérature orthodontique sur la résorption radiculaire fournit quelques pistes sur les facteurs associés à l’apparition, la gravité et la gestion de la résorption radiculaire, même si la complexité de ce phénomène ne nous permet pas d’en dégager un consensus clair et équivoque. Pour cette raison, il est important d’identifier les facteurs de risque de résorption potentiels pour en tenir compte avant/pendant et après le traitement et connaître l’attitude à adopter en cas d’apparition de résorptions, tout ceci afin de minimiser ce phénomène, car tout le monde s’accorde sur le fait qu’elle peut être source de préjudice et de stress pour le patient et le praticien. Conclusion : De nombreuses zones d’ombres subsistent dans la compréhension du phénomène, notamment sur comment les éléments du traitement orthodontique influencent la résorption orthodontique. De nature irréversible, la résorption peut être suffisamment étendue pour jeter un doute sur le bénéfice apporté au succès du traitement orthodontique.