Wikileaks : l'illusion de transparence

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2012

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Alasdair Roberts, « Wikileaks : l'illusion de transparence », Revue Internationale des Sciences Administratives, ID : 10670/1.ql6waq


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D’aucuns ont affirmé que les divulgations faites par WikiLeaks en 2010 marquaient « la fin du secret tel qu’on l’entendait autrefois, à l’époque de la guerre froide ». Ce n’est pas vrai. Les partisans de WikiLeaks exagèrent l’ampleur et l’importance des fuites. Ils oublient par ailleurs les multiples manières dont la simple logique de la transparence radicale (le fait de divulguer des informations confidentielles, de les publier et d’attendre l’inévitable scandale) peut être neutralisée dans la pratique. WikiLeaks n’a fait que donner l’illusion d’une nouvelle ère dans la transparence. En réalité, les fuites de 2010 ont fait apparaître les obstacles à la réalisation d’une plus grande transparence, même à l’ère numérique. Remarques à l’intention des praticiensCertains commentateurs considéraient les divulgations faites par WikiLeaks en 2010 comme la preuve d’un éclatement plus large dans les mécanismes conventionnels de contrôle des informations détenues par le gouvernement. Ce nouveau monde est qualifié de monde de la « transparence radicale ». Les affirmations au sujet de l’éclatement du secret tel qu’il existait autrefois sont cependant exagérées. Dans le présent article, nous affirmons que l’importance des révélations faites par WikiLeaks est exagérée et expliquons pourquoi il la réalisation de la transparence radicale va s’avérer plus difficile, en particulier dans le secteur de la sécurité du gouvernement.

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