Theios Homeros: From Inspired Poet to Deified Poet? Theios Homèros : du poète inspiré au poète divinisé ? En Fr

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28 décembre 2020

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Flore Kimmel-Clauzet, « Theios Homèros : du poète inspiré au poète divinisé ? », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/mythos.2413


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Résumé En Fr

Writers in Antiquity often called Homer “divine” (θεῖος Ὅμηρος), using an epithet they inherited from the Homeric formula theios aoidos (θεῖος ἀοιδός). But whereas, initially, the epithet referred to the figure of the aoidos as inspired by the Muses, whose poetry displayed universal knowledge and exerted a quasi-magical power over the listeners, from the Hellenistic period onwards the adjective acquired connotations associated with the divine cults devoted to Homer in several cities (most notably Smyrna and Alexandria). The epithet then became one of the forms, which could be used to formulate the deification of Homer, and it recurs in numerous epigrams dedicated to the glory of the poet. This connotation also enabled writers to reflect on the status of the poet (human, divine, or halfway between man and god?), and even to mock the pretensions of the Hellenistic cities and sovereigns who deified Homer solely to benefit from his reflected glory.

Homère est souvent qualifié par les auteurs anciens de « divin » (θεῖος Ὅμηρος). Cette épithète hérite d’une formule homérique, theios aoidos (θεῖος ἀοιδός). Mais si l’épithète renvoyait initialement à la figure de l’aède inspiré par les Muses, dont la poésie présente un savoir universel et exerce un pouvoir quasi-magique sur les auditeurs, à partir de l’époque hellénistique, l’adjectif s’est chargé de connotations liées aux cultes divins accordés au poète dans plusieurs cités (Smyrne et Alexandrie en particulier). L’appellation devient alors l’une des formes d’expression possibles de la divinisation d’Homère. On la trouve employée de manière récurrente dans des épigrammes dédicatoires à la gloire du poète. Chargée de cette connotation, elle peut aussi permettre aux auteurs de réfléchir au statut du poète (humain, divin, entre homme et dieu ?), voire de tourner en dérision la prétention des cités et souverains hellénistiques à diviniser le poète, pour faire rejaillir sur eux sa gloire.

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