2013
José Serrano et al., « Les sols périurbains, diversification des activités et des valeurs. Quelques éléments de comparaison et d'analyse », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.qlkgdx
Le problème posé est celui de la non-prise en compte de la valeur agronomique des sols au profit de leur valeur foncière. Pour attribuer une valeur aux sols, seules deux dimensions sont prises en compte : la constructibilité ou la valeur agronomique. Dans les espaces périurbains, l’écart entre ces deux valeurs conduit à des phénomènes de spéculation qui encouragent l’artificialisation des sols, malgré une réglementation abondante qui ne parvient ni à freiner l’étalement urbain ni à faire reconnaître toutes les fonctions assurées par les sols, en particulier la préservation de la biodiversité. Après avoir distingué deux types de fonctions : le sol support et le sol épaisseur, l’article propose de déterminer dans un règlement d’urbanisme communal une valeur d’équilibre fondée sur la temporalité de la constructibilité pour prendre en compte à la fois la valeur agronomique et la valeur constructible.