Une néo-rurale évoque ses connaissances et l'utilisation des plantes dans les Alpes de Haute-Provence

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26 mars 1998

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Enquêtes ethnobotaniques dans les Alpes-de-Haute-Provence

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Magali Amir et al., « Une néo-rurale évoque ses connaissances et l'utilisation des plantes dans les Alpes de Haute-Provence », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.qm47va


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Une potière originaire du Nord de la France installée en Provence depuis 20 ans parle de son arrivée dans la région et de sa relation aux plantes. Elle ramasse quelques salades sauvages comme la doucette et le pissenlit. Elle ramasse des herbes et des fleurs pour composer des bouquets. Elle parle de son utilisation du thym, de la sarriette et de la lavande. Elle utilise le thym pour les grillades et en infusion pour les rhumes. Elle connaît un certain nombre de champignons (cèpe, girolle, oronge) mais dit ne pas prendre le temps de les ramasser parce qu’il faut chercher des endroits où l’on peut le faire et aller assez loin. L’informatrice dit que sa famille n’était pas très plante mais sa mère possédait une flore. Elle n’en discute pas trop avec ses voisins de la région non plus. Elle raconte qu’elle avait un chien sur lequel elle appliquait un mélange de sauge et d’amandes. Elle parle du petit chêne auquel elle attribue des vertus dépuratives. Elle connaît la pariétaire mais ne l’utilise pas, elle sait que la mauve et la guimauve s’utilisent pour les bronches. Au niveau de la cuisine, l’informatrice utilise les fleurs de sureau et d’acacia pour faire des beignets, et les baies de sureau, pétales d’églantiers et les mûres pour faire de la confiture. Elle fait du vin de noix avec les noix de la St-Jean et a une recette de vin de sureau qui lui a été donnée par une néo-rurale. L’informatrice évoque l’ellébore qu’elle appelle ''la plante des fous''. Un passage traite de la différence entre l’armoise et l’absinthe.

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