Les catholiques français et la paix du début du XXe siècle à la veille de la Deuxième Guerre mondiale

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1987

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Jean-Marie Mayeur, « Les catholiques français et la paix du début du XXe siècle à la veille de la Deuxième Guerre mondiale », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.qn83rq


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Résumé Fr

L'attitude des catholiques français devant la guerre, la paix et la société internationale a connu, du début du XXe siècle à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, une inflexion notable. L'initiative d'Alfred Vanderpol (1854-1915), qui débouche en 1907 sur la fondation de la Société Gratry, puis Ligue des catholiques français pour la paix, n'a eu avant guerre qu'une audience restreinte. Elle a suscité cependant, dans un cercle limité de professeurs de droit, de théologiens et d'intellectuels, une première réflexion historique sur le « droit de la guerre » dans la théologie médiévale (saint Thomas) et moderne (Vitoria). Après guerre, « l'esprit de Genève » donne un nouvel élan à cette réflexion, tandis que se multiplient rencontres et initiatives. Une voie « moyenne » s'énonce, entre le refus du pacifisme « exagéré » et celui du nationalisme « outré ». Des divergences subsistent cependant entre théologiens, depuis une théorie du « bien commun » incarné dans les nouvelles institutions internationales, qui séduit une pensée d'inspiration thomiste (le P. Delos o.p.), à une réflexion plus « hégélienne » sur le rôle de l'État (le P. Fessard s.j.). Dans tous les cas pourtant, la théologie de la « juste guerre » s'est effacée devant une conception de la « juste défense ».

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