The noun, the verb, and so on. Elements of reflection brought to the debate on the justification of the canonical order of parts of speech by Apollonius Dyscolus Le nom, le verbe, et ainsi de suite. Éléments de réflexion portés au débat sur la justification de l’ordre canonique des parties de phrase chez Apollonius Dyscole En Fr

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2022

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Lionel Dumarty, « Le nom, le verbe, et ainsi de suite. Éléments de réflexion portés au débat sur la justification de l’ordre canonique des parties de phrase chez Apollonius Dyscole », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.qnviwb


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Résumé En Fr

The early Alexandrian grammarians fixed the number of parts of speech (or word classes) at eight and arranged them in an order that became canonical for the whole Greek grammatical tradition: noun, verb, participle, article, pronoun, preposition, adverb, conjunction. In trying to propose (at the beginning of the treatise On Syntax) an a posteriori justification for this intangible ordering, Apollonius Dyscolus (2nd c. AD) establishes a strange analogy, saying that this ordering is “a reflection of the complete sentence” (mímēma toû autoteloûs lógou). Surprisingly, neither this statement of Apollonius nor the problem of ordering (táxis) seems to have interested Byzantine grammarians. Yet, these commentators studied at length the history of the system of parts of speech. Over the past thirty years, some scholars have examined this question. But they do not seem to have reached perfect agreement on the meaning of Apollonius’ statement. This article seeks to provide new avenues of investigation, notably by drawing on late testimonies that have been little exploited until now.

Les premiers grammairiens alexandrins ont fixé à huit le nombre des parties de la phrase (ou classes de mots) et les ont rangées dans un ordre devenu canonique pour l’ensemble de la tradition grammaticale grecque : nom, verbe, participe, article, pronom, préposition, adverbe, conjonction. S’efforçant de proposer, au début de la Syntaxe, une justification a posteriori de cet ordre intangible, Apollonius Dyscole (iie s. apr. J.-C.) établit une étrange analogie, disant que cet ordre est « une image de la phrase complète » (mímēma toû autoteloûs lógou). Aussi étonnant que cela soit, cette formule, pas plus que la question de l’ordre (táxis), ne semble avoir retenu l’attention des commentateurs d’époque tardive et byzantine, qui ont pourtant longuement récapitulé l’histoire du système des parties de la phrase. Depuis une trentaine d’années, quelques spécialistes se sont emparés du problème, sans parvenir, semble-t-il, à s’accorder vraiment sur le sens de la formule d’Apollonius. Cet article s’attache à fournir de nouveaux éléments de réflexion, notamment en prenant appui sur des témoignages tardifs jusque-là peu mobilisés.

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