Gérer la distance syndicale face à l’« autonomie » des Universités

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31 décembre 2023

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Mathieu Uhel, « Gérer la distance syndicale face à l’« autonomie » des Universités », Carnets de géographes, ID : 10670/1.qp4gu8


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Si le travail en tant qu’objet scientifique commence à être investi par les géographes, la dimension spatiale du syndicalisme constitue un « angle mort » de la discipline, alors que d’aucuns considèrent l’engagement syndical comme un travail et que surtout le syndicalisme, en défendant les intérêts individuels et collectifs des salarié.es, constitue un acteur majeur des relations professionnelles. En commençant à défricher la géographie du syndicalisme dans le contexte spécifique de l’Université, l’article s’attache à analyser la tension inhérente à la représentation du personnel, prise entre la direction, devenue responsable du budget et de l’emploi depuis la loi sur les Libertés et Responsabilités des Universités (LRU), et les agent.es de l’établissement, subissant les processus d’intensification de l’activité et de fragilisation des collectifs de travail liés au nouvel ordre gestionnaire et managérial. À partir de la position de chercheur engagé syndicalement, il s’agit de restituer la manière dont les militant.es tentent de résister aux logiques de contrôle et d’enrôlement dans les Instances Représentatives du Personnel (IRP), mais aussi de montrer comment il est possible d’expérimenter des modes d’organisation et d’action collectives susceptibles de (re)créer de la co-présence avec les agent.es afin de faire corps et mouvement.

If work as a scientific object begins to be invested by geographers, the spatial dimension of unionism constitutes a “blind spot” of the discipline, despite the fact that some consider union involvement as work, and that trade unionism, by defending the individual and collective interests of employees, constitutes a major actor in professional relations. By beginning to explore the geography of trade unionism in the specific context of the University, the article attempts to analyze the tension inherent in staff representation, caught between management, which has become responsible for the budget and employment since the law on University Freedoms and Responsibilities (LRU), and the agents, undergoing the processes of intensification of activity and weakening of work collectives linked to the new managerial order. From the position of a union-committed researcher, the aim is to show how activists attempt to resist the logic of control and enrolment in employee representative body, but also to demonstrate how it is possible to experiment with modes of organization and collective action capable of (re)creating co-presence with agents in order to develop unity and movement.

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