Les leptospiroses : actualités cliniques

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2001

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Jean-Pierre Pagès, « Les leptospiroses : actualités cliniques », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France (documents), ID : 10.4267/2042/62612


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Résumé Fr

Malgré la mise en place d’une vaccination il y a 30 ans, la leptospirose du chien continue à exister dans notre pays sous forme de cas sporadique ou de petites épizooties. Les formes classiques dues aux sérovars vaccinaux canicola et icterohaemorragiae, septicémiques, hépatiques avec des ictères jaunes orangés et gastroentéritique hémorragique ont tendance à disparaître. À l’inverse on observe de nouvelles formes cliniques souvent insidieuses dont la morbidité est plus faible, l’expression clinique différente (lésions rénales sans insuffisance rénale, hémorragiques intra-rétiniennes profondes, cytolyse hépatique sans ictère, troubles neuromusculaires, hépatite chronique active, néphrite interstitielle, troubles du comportement, méningo-encéphalomyélite, état fébrile sans localisations oiganiques) et l’évolution variable (aiguë, subaiguë et chronique). Ces formes sont dues à d’autres sérovars (bratislava, automnalis, pomona, batavia, hardjo, grippotyphosa) qui étaient considérés comme non ou toutefois moins spécifiques du chien. Ces infections se développent malgré la vaccination et entraînent soit des conséquences cliniques graves par absence de diagnostic soit des portages chroniques avec élimination des bactéries dans les urines. Le diagnostic est suspecté à partir des formes décrites et confirmé, à partir de deux prélèvements à 3 semaines d’intervalle, par le test de microagglutination. L’utilisation de la PCR va vraisemblablement s’imposer comme une méthode de choix dans les prochaines années. Le traitement est un traitement de réanimation en particulier pour le maintien ou le rétablissement de la fonction rénale et une antibiothérapie la plus précoce possible, longue ; l’association dans le temps d’une pénicilline (15 jours) et de doxycycline (15 jours) est recommandée. Le vaccin proposé actuellement n’est plus adapté aux nouvelles données épidémiologiques. Très souvent sous-diagnostiquée en médecine humaine la maladie constitue un grave problème de santé publique.

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