Magali Amir revient sur ses enquêtes ethnobotaniques

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21 avril 2017

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Les mutations du Musée ethnologique de Salagon et de ses collections sonores vues par ses acteurs

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Maëlle Mériaux et al., « Magali Amir revient sur ses enquêtes ethnobotaniques », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.qqft9z


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Résumé 0

L’entretien commence par une présentation du parcours de Magali Amir, cette dernière raconte comment elle a commencé à faire des recherches ethnobotaniques à la suite de sa rencontre avec Pierre Lieutaghi. Elle était en contrat aidé au Parc du Lubéron quand elle a lancé ce travail d’enquête en apprenant sur le tas, avec Pierre Lieutaghi, puis en continuant seule dans le Lubéron. Dans un projet de base de donnée partagée entre les parcs naturels régionaux, elle a aussi fait des enquêtes pour le parc du Verdon, mais il n’y pas eu de restitution. Au Musée Salagon, elle a travaillé sur les pratiques de cueillette des nouveaux habitants avec Danielle Musset. Dans le cadre d’un contrat, elle a aussi travaillé sur le mûrier noir, l’amandier, le figuier et le sorbier domestique, qui a abouti avec une publication. Elle dit se sentir chanceuse d’avoir travaillé sur plusieurs projets d’ouvrages. Elle a ainsi été sollicitée pour travailler sur des recettes de cuisines, sur les vieux remèdes dans différentes régions françaises. Pour ces derniers ouvrages, elle n’est pas toujours allée enquêter sur place, et elle raconte comment elle a récemment développé l’entretien par téléphone. L’enquêtrice réagit alors sur la pertinence de la transmission orale dans le cadre de ce savoir, Magali Amir confirme et cite quelques sources sur lesquelles elle a pu s’appuyer. Elle se souvient aussi d’un projet d’enquêtes vidéos dans les Cévennes avec un vidéaste qui travaillait sur la mémoire, dans lequel la démonstration a eu plus de place. Elle en vient ensuite à présenter son ouvrage sur les Moissons de savoirs sur le savoir des paysans et le cadre dans lequel il a été réalisé. Les ouvrages les plus récents de l’auteure portent sur les variétés anciennes de fruits, sur la nourriture et les biodiversités. Elle explique pourquoi ce sujet l’intéresse et sa démarche d’enquête pour ce travail. L’enquêtrice revient ensuite sur la formation de Magali Amir auprès de Pierre Lieutaghi, ainsi que sur les enquêtes réalisées avec l’association Etudes populaires et initiatives (EPI) et le musée de Salagon sur les néoruraux et avec Alpes de lumière. Maëlle Mériaux pose ensuite des questions de méthode. Elle commence en demandant comment elle trouve des personnes ressources, Magali Amir répond que c’est surtout du bouche-à-oreille et auprès d'institutions locales. Elle remarque aussi que les entretiens peuvent être inégaux en terme de connaissances et parle de la difficulté de distinguer la pratique des connaissances issus des livres. L’auteure raconte qu’elle préfère organiser les entretiens par plantes plutôt que par afflictions et fait la liste des questions qu’elle posait le plus régulièrement. Elle a vu des grandes différences entre les régions et devait adapter sa méthode. Sur le profil des informateurs, elle préfère ne pas s’y attarder trop et explique pourquoi. L’entretien porte par la suite sur le support technique de l’entretien : les cassettes, la photographie et la vidéo, puis sur le contrat, entre l’enquêteur et l’informateur. Elle n’a pas pour habitude de faire signer des contrats mais reconnaît que cette pratique est au cœur des problématiques de conservation, du rapport enquêteur-enquêtée et de la postérité de ces archives. L’enquêtrice interroge ensuite Magali Amir sur l’objectif de ses enquêtes qui était, dans un premier temps, la sauvegarde des savoirs anciens. Elle recherchait aussi d’accumuler des savoirs sur les plantes pour les mettre en pratique dans sa vie. Pour le projet en partenariat avec le Parc du Verdon, il y avait aussi un objectif d’implication des habitants, surtout des personnes âgées. L’enquêtrice pose aussi la question de la transmission du savoir par les rapports, et Magali Amir raconte avoir vu les étudiants évoluer dans leurs carrières en ethnobotanique. Les deux interlocutrices parlent ensuite de la réutilisation et la transmission de savoirs à travers l’ouvrage Les cueillettes de confiance, qui parle aussi du rapport de l’homme à la terre pour son auteure. Elle dit ne pas viser un public spécifique, seulement les personnes intéressée de s’ouvrir au savoir et la consommation de plantes, à travers ses ouvrages et les conférences.

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