Hans Mayer, le Collège de Sociologie et la question du « mythe politique »

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Stephanie Baumann, « Hans Mayer, le Collège de Sociologie et la question du « mythe politique » », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.qrfule


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Cet article sur Hans Mayer et le Collège de Sociologie est une contribution à l'histoire franco-allemande des idées, ou plutôt à l'histoire des malentendus franco-allemands sur l'évaluation du phénomène du national-socialisme et la lutte contre celui-ci. Dans son premier ouvrage d'histoire littéraire, Georg Büchner und seine Zeit, Mayer traite des sociétés secrètes étudiantes au sein du mouvement de libération allemand au début du XIXe siècle. Ces travaux ont servi de base à une conférence qu'il a donnée au Collège de Sociologie en 1938. L'article reconstitue le débat entre Mayer et les membres du Collège, en exposant d'abord les conceptions de Caillois et de Bataille sur la « communauté » et les sociétés secrètes, auxquelles Mayer fait référence de manière critique. On montre comment Mayer, à partir d'un épisode historique, mène ad absurdum le discours sur la « re-mythification de la société », prétendument nécessaire pour combattre le nazisme. Marcel Mauss critiquait déjà l'irrationalisme de Caillois, l'attribuant à l'influence de Heidegger. De même, dans ses mémoires, Ein Deutscher auf Widerruf, Mayer parle d'une « mode intellectuelle en quelque sorte “germanisée” » qu'il a paradoxalement rencontrée justement à Paris. Ce n'est qu'en travaillant sur Les Marginaux qu'il prit conscience de ses affinités avec les réflexions de Bataille sur les « exclus ».

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